Ce sachet contient les trois spécialités incontournables d’Einsiedeln. L’Einsiedler Schafbock est un gâteau au miel sans farce qui a une forme particulière. Très apprécié des pèlerins, il fait l’objet d’un véritable culte à Einsiedeln. Jusqu’en 1850, il était confectionné par les ménagères de la région qui le cuisaient généralement dans des poêles en faïence. Puis il devient la spécialité de la maison Goldapfel, connue pour ses pains d’épices, qui vend des Schafböcke depuis plus de 150 ans. Le gâteau est agrémenté d’un motif représentant un mouton sur une prairie, qui évoque un rituel païen ancestral repris par les premiers chrétiens. Les deux autres produits sont fourrés avec une pâte d’amandes et de noisettes. Le brun est composé de la même pâte que le Schafbock à laquelle on a ajouté des épices à pain d’épices. Le blanc utilise également la même pâte à laquelle on a mélangé des blancs d’œufs en neige. Les spécialités fourrées sont disponibles en plusieurs formes : la « biberli » (celle à découvrir) et la « Kräpfli » qui a une forme rectangulaire.

Le maïs est une plante tropicale constituant l’aliment de base des civilisations d’Amérique Centrale et du sud. Les Incas le cultivaient déjà en terrasse. Aujourd’hui, le maïs est devenu la première céréale cultivée dans le monde, devant le riz et le blé. Récolté en grain ou avec toute la plante, le maïs est largement utilisé dans l’alimentation animale et humaine, et pour des usages industriels. La plaine de la Linth – nichée entre le lac Walenstadt et le lac de Zurich – est célèbre pour la culture du maïs. Dès le XVIIe siècle, une variété distincte, le maïs Linth, était cultivée. Au fil des ans, cependant, il a perdu de plus en plus de son importance et a finalement été remplacé par le maïs fourrager à haut rendement. Mais dans les années 1990, le jeune agriculteur Christian Bruhin de Tuggen, après une longue période de recherche, trouve de vieilles semences en Suisse romande et recommence à cultiver le maïs Linth traditionnel. Une certaine persuasion a été nécessaire, mais entre-temps, une douzaine d’agriculteurs de la région de la Linth et de l’Oberland zurichois plantent le maïs traditionnel de la Linth. C’est dans les ateliers protégés de Rapperswil que le mélange primé de polenta et d’herbes est mis en sachet. Pour la cuisson, il existe trois possibilités.

Pour rendre les produits à base de maïs plus populaires, Christian Bruhin n’est jamais à court d’idées. Les personnes pressées pourront, grâce à la soupe de maïs & légumes, avoir une soupe pour 4 personnes prête en 5 minutes ! Il suffit d’ajouter le contenu du sachet dans 1 litre d’eau, de faire cuire pendant 5 minutes tout en mélangeant régulièrement. Servir immédiatement et l’affiner avec de la crème.

La Maisgold est une bière contenant 30% du maïs de Linth. Brassée à Einsiedeln, à 900m d’altitude, ce n’est pas une bière d’abbaye, malgré la présence des Bénédictins à proximité. Alois Gmür, brasseur et conseiller national, dirige une des dernières brasseries de taille importante indépendantes à résister aux grands groupes. Si la brasserie produit une grande variété de bières, la Maisgold reste son produit phare. Elle a originellement été conçue pour être une bière destinée à la gente féminine, car le maïs lui apporte une touche de douceur. Le résultat est qu’elle plaît autant aux dames qu’aux messieurs.

Les « Bauernschüblig » (schüblig paysan) de la boucherie Keller sont servis dans de nombreux refuges d’alpage et cabanes à ski de la région et même sur le Rigi. Ils se dégustent soit chauds (20 minutes dans de l’eau chaude (l’idéal est 72°C !)) accompagnés selon la saison d’une salade de patates, de choucroute, d’haricots ou de pain et de moutarde, au gril, sur une assiette froide ou juste comme ça ! Le schüblig paysan fait partie du patrimoine suisse. Cette saucisse fumée, à la structure grossière, correspondrait plus au goût des habitants de la campagne que des citadins. Son aire de production d’origine débute à partir de l’ouest de la Suisse alémanique jusqu’à la frontière du Liechtenstein. À l’exception du Valais ou des Grisons, où le climat permettait de faire sécher la viande naturellement à l’air libre.

Les rondelles de pommes séchées au chocolat de la famille Schuler présentent un moelleux et un équilibre avec le chocolat simplement parfait. L’exploitation a dû se tourner vers la transformation et la vente directe de leurs produits à la suite de la disparition de leur principal acheteur d’œufs. Si leurs produits sont certifiés par le label des produits de la région du canton de Schwyz « UrSchwyz », le bâtiment principal de leur ferme se trouve sur territoire saint-gallois pour 450 mètres. Nous espérons que vous nous pardonnerez cette petite entorse au règlement !